À propos

La moitié des Canadiens sont sous-assurés... et ne le savent pas

Alexandre BeaudoinConseiller en sécurité financière, Représentant en épargne collective

05 août 2025


1. Les données chocs


50 % des assurés sous-couverts

Une récente enquête de LIMRA révèle que 57 % des adultes canadiens détiennent une assurance-vie, mais environ la moitié de ces assurés n'ont pas une couverture suffisante pour protéger financièrement leurs proches en cas de décès (limra.com).


33 % des Canadiens sans aucune assurance

Selon une étude conjointe de LIMRA et du Conference Board du Canada, environ un tiers des Canadiens ne sont couverts ni par une assurance individuelle ni par une assurance collective.


Écart moyen : plus de 200 000 $

Plusieurs études indiquent que le déficit moyen entre la couverture détenue et le besoin réel peut atteindre — et parfois dépasser — 200 000 $.



2. Pourquoi ce déficit de protection ?


1. Manque de connaissances et de conseils adaptés

Plus de la moitié des personnes assurées reconnaissent qu’elles ne savent pas quelle couverture elles devraient réellement avoir.



2. Dépendance à l’assurance collective de l’employeur

Beaucoup de gens se fient uniquement à leur couverture au travail, qui est généralement insuffisante en cas de décès prématuré.



3. Perception erronée du coût de l’assurance

Une proportion importante de Canadiens surestiment le prix d’une assurance-vie. Certaines études montrent qu’ils l’évaluent jusqu’à trois fois plus cher que son coût réel


4. Priorisation des dépenses à court terme

La planification financière à long terme est souvent reléguée derrière les obligations immédiates : logement, alimentation, loisirs, etc.


3. Les conséquences réelles


Insécurité financière : 42 % des Canadiens affirment qu’ils ne pourraient pas subvenir aux besoins de leur ménage pendant plus d’un mois après la perte du principal soutien financier.


Charge émotionnelle pour les proches : Au-delà de l’aspect financier, ne pas avoir une couverture adéquate ajoute un stress supplémentaire à une période déjà difficile.


Illusion de sécurité : Plusieurs pensent être couverts parce qu’ils ont « une » assurance. Mais sans évaluation, la protection peut être très en deçà des besoins réels.


4. Le rôle des conseillers en sécurité financière


Face à ce constat, le rôle du conseiller devient essentiel :


Évaluer les besoins personnalisés de chaque famille


Clarifier les écarts de couverture


Proposer des solutions adaptées au budget et à la réalité de vie


Démystifier les coûts réels de l’assurance-vie



Un accompagnement professionnel permet aussi de mettre à jour la couverture au fil des changements (mariage, enfants, achat de maison, changement d’emploi, etc.).



Conclusion


Même si l'industrie de l’assurance-vie au Canada est en croissance, une grande part des Canadiens demeure mal protégée. La sous-assurance est souvent le fruit d’un manque d’information ou de priorités mal alignées. Heureusement, avec les bons conseils et une planification adéquate, il est possible d’assurer la sécurité financière de ses proches, sans compromettre son budget à court terme.



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Sources


LIMRA Canada Life Insurance and Market Research Association


Conference Board du Canada


Sapiens / LIMRA Insights (2024–2025)

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre général et peuvent ne pas refléter les lois ou règlements en vigueur. Veuillez vérifier tout détail auprès d'un professionnel qualifié avant de prendre une décision. Certaines sections peuvent avoir été créées avec l'assistance de l'intelligence artificielle et devraient être validées pour en assurer l'exactitude.

Écrit par Alexandre Beaudoin

Conseiller en sécurité financière, Représentant en épargne collective
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