La moitié des Canadiens sont sous-assurés... et ne le savent pas
1. Les données chocs
50 % des assurés sous-couverts
Une récente enquête de LIMRA révèle que 57 % des adultes canadiens détiennent une assurance-vie, mais environ la moitié de ces assurés n'ont pas une couverture suffisante pour protéger financièrement leurs proches en cas de décès (limra.com).
33 % des Canadiens sans aucune assurance
Selon une étude conjointe de LIMRA et du Conference Board du Canada, environ un tiers des Canadiens ne sont couverts ni par une assurance individuelle ni par une assurance collective.
Écart moyen : plus de 200 000 $
Plusieurs études indiquent que le déficit moyen entre la couverture détenue et le besoin réel peut atteindre — et parfois dépasser — 200 000 $.
2. Pourquoi ce déficit de protection ?
1. Manque de connaissances et de conseils adaptés
Plus de la moitié des personnes assurées reconnaissent qu’elles ne savent pas quelle couverture elles devraient réellement avoir.
2. Dépendance à l’assurance collective de l’employeur
Beaucoup de gens se fient uniquement à leur couverture au travail, qui est généralement insuffisante en cas de décès prématuré.
3. Perception erronée du coût de l’assurance
Une proportion importante de Canadiens surestiment le prix d’une assurance-vie. Certaines études montrent qu’ils l’évaluent jusqu’à trois fois plus cher que son coût réel
4. Priorisation des dépenses à court terme
La planification financière à long terme est souvent reléguée derrière les obligations immédiates : logement, alimentation, loisirs, etc.
3. Les conséquences réelles
Insécurité financière : 42 % des Canadiens affirment qu’ils ne pourraient pas subvenir aux besoins de leur ménage pendant plus d’un mois après la perte du principal soutien financier.
Charge émotionnelle pour les proches : Au-delà de l’aspect financier, ne pas avoir une couverture adéquate ajoute un stress supplémentaire à une période déjà difficile.
Illusion de sécurité : Plusieurs pensent être couverts parce qu’ils ont « une » assurance. Mais sans évaluation, la protection peut être très en deçà des besoins réels.
4. Le rôle des conseillers en sécurité financière
Face à ce constat, le rôle du conseiller devient essentiel :
Évaluer les besoins personnalisés de chaque famille
Clarifier les écarts de couverture
Proposer des solutions adaptées au budget et à la réalité de vie
Démystifier les coûts réels de l’assurance-vie
Un accompagnement professionnel permet aussi de mettre à jour la couverture au fil des changements (mariage, enfants, achat de maison, changement d’emploi, etc.).
Conclusion
Même si l'industrie de l’assurance-vie au Canada est en croissance, une grande part des Canadiens demeure mal protégée. La sous-assurance est souvent le fruit d’un manque d’information ou de priorités mal alignées. Heureusement, avec les bons conseils et une planification adéquate, il est possible d’assurer la sécurité financière de ses proches, sans compromettre son budget à court terme.
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Sources
LIMRA Canada Life Insurance and Market Research Association
Conference Board du Canada
Sapiens / LIMRA Insights (2024–2025)