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Combien coûte réellement une perte de revenu de 3, 6 ou 12 mois?

Alexandre BeaudoinConseiller en sécurité financière, Représentant en épargne collective

17 nov. 2025


Lorsqu’on pense à une perte de revenu temporaire — à cause d’un accident, d’une maladie ou d’un arrêt de travail —, on a souvent tendance à ne considérer que le salaire perdu. Mais en réalité, les conséquences financières vont bien au-delà du simple montant qui ne rentre plus dans le compte de banque chaque deux semaines.


Prenons un moment pour mesurer l’impact réel d’une perte de revenu de 3, 6 ou 12 mois.


Le vrai coût dépasse le salaire


Quand le revenu s’arrête, les dépenses, elles, ne s’arrêtent pas. Le loyer ou l’hypothèque, les paiements d’auto, l’épicerie, l’électricité, les assurances, la garderie… tout continue de s’accumuler.

Et si la période s’étire, les économies fondent plus vite qu’on le croit.


Mais il y a aussi des coûts indirects qu’on oublie souvent : Retard de paiement sur des dettes (et intérêts qui s’accumulent), impact sur le crédit personnel, épuisement du fonds d’urgence ou de l’épargne retraite, difficulté à reprendre ses finances en main une fois de retour au travail, pression émotionnelle et familiale liée à l’instabilité financière, etc.



Exemple concret : un revenu de 70 000 $ par année


Imaginons une personne qui gagne 70 000 $ par an, soit environ 3 800 $ nets par mois.


Perte de 3 mois : environ 11 400 $ de revenus nets perdus


Perte de 6 mois : environ 22 800 $


Perte de 12 mois : environ 45 600 $



Mais si cette personne doit piger dans ses placements pour compenser, le coût réel est encore plus élevé.

Retirer 20 000 $ d’un REER, par exemple, c’est aussi : Payer de l’impôt sur le retrait et perdre la croissance future de cet argent (effet boule de neige du rendement à long terme).


Autrement dit, une perte de 6 mois de revenu aujourd’hui peut représenter des dizaines de milliers de dollars en impact total à long terme.



Et si on ajoutait les dépenses imprévues?


Une perte de revenu s’accompagne souvent d’autres frais : Médicaments ou traitements non couverts, adaptation du logement ou du véhicule en cas d’accident, frais de transport pour soins médicaux, soutien temporaire pour les enfants, etc. Ces coûts peuvent facilement faire grimper la facture de plusieurs milliers de dollars additionnels.



Se préparer, c’est se protéger


Heureusement, il existe des solutions simples pour préserver sa stabilité financière :


Une assurance invalidité adaptée à sa situation (courte et longue durée)


Un fonds d’urgence équivalent à 3 à 6 mois de dépenses


Une bonne planification financière intégrant ces scénarios possibles



Se protéger contre la perte de revenu, ce n’est pas être pessimiste — c’est faire preuve de lucidité. Parce que les imprévus, eux, ne préviennent pas.



En conclusion


Une perte de revenu de 3, 6 ou 12 mois ne se résume pas à un simple montant manquant sur la paie.

C’est une onde de choc qui touche l’ensemble de votre sécurité financière, vos projets, et parfois même votre santé émotionnelle.

Mieux vaut s’y préparer avant que cela n’arrive, en comprenant ce que cela représente réellement pour votre situation.

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre général et peuvent ne pas refléter les lois ou règlements en vigueur. Veuillez vérifier tout détail auprès d'un professionnel qualifié avant de prendre une décision. Certaines sections peuvent avoir été créées avec l'assistance de l'intelligence artificielle et devraient être validées pour en assurer l'exactitude.

Écrit par Alexandre Beaudoin

Conseiller en sécurité financière, Représentant en épargne collective
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